(Je tiens à remercier l’archiviste, Madame Emmanuelle Germain, pour son accueil chaleureux lors de ma visite au Centre d’archives du Monastère des Augustines de Québec. Madame Germain a mis à ma disposition de nombreux registres et recueils, lesquels m’ont permis d’en apprendre plus sur Marie Madeleine Falardeau. Mes remerciements vont aussi à Madame Audrey Julien, responsable du Centre d’archives, pour son suivi attentionné.)
Documentation consultée lors la visite au Centre d’archives du Monastère.
Note : La graphie de certains mots a été reproduite comme ils étaient écrits dans les registres de l’époque (par exemple, St ou Saint, Naziance ou Nazianze, Magdeleine ou Madeleine, etc.).
(Sauf pour les deux premières et une autre un peu plus loin, vous pouvez cliquer sur les photos pour les ouvrir en format plus grand dans un nouvel onglet)
Enfin! C’est avec beaucoup de plaisir que les membres de l’Amicale Falardeau ont pu se retrouver, le samedi 27 août 2022, pour célébrer en personne le dixième anniversaire de l’Amicale (souligné avec un an de retard) et assister le lendemain à l’assemblée générale. Voici un résumé de cette fin de semaine qui a été des plus spéciales.
Découvrir un lieu historique, à pas feutrés, avec curiosité
Rappelez-vous. Il était possible de réserver une chambre au Monastère des Augustines, au cœur du Vieux-Québec. C’est là que devait se tenir, le dimanche, notre assemblée générale. 15 personnes ont bénéficié du rabais accordé à l’Amicale pour dormir dans ce magnifique endroit et sont arrivées le vendredi pour une fin de semaine prometteuse. Les parquets qui craquent sous les pas, les marches déformées par le passage des pieds depuis près de quatre siècles, le mobilier qui murmure des secrets. Autant d’éléments qui frappent l’imagination lorsqu’on arrive et qui rappellent qu’une grande partie des débuts de l’histoire du Québec s’est chuchotée entre les murs de ce vieux bâtiment ainsi que de ceux de l’hôpital qui lui est contigu.
(Ce texte a été écrit originalement par un membre anglophone de l’Amicale Falardeau, résidant aux États-Unis. La version française suit après.)
The Falardeau ancestral village of Bignay, in the Charente-Maritime region has remained much the same for hundreds, probably thousands of years.
Farms surrounding a church.
No busy shopping center, no impatient travelers on train platforms, no cafes or bars or pizza joints or any other garish noisy features of modern civilization. All the things we found elsewhere on our tour through France, did not exist in Bignay. Time had passed this tiny commune by, and the folks here continue to work the land and live life in the quiet patient rhythm of nature. Just as their (and our) ancestors did.
Nous avons déjà parlé à quelques reprises de la fameuse rencontre organisée les 25 et 26 juin 1994 à l’occasion du 300e anniversaire de mariage de nos ancêtres communs Guillaume Follardeau et Marie Ambroise Bergevin. Voici deux nouveaux témoignages de personnes qui y ont assisté et qui seront au rassemblement de cette année au Monastère des Augustines.
Bonjour, J’ai eu le plaisir d’assister à la rencontre des Falardeau à Charlesbourg en 1994. Mon père Léopold était avec nous, il était très heureux de rencontrer d’autres membres de sa famille élargie qu’il ne connaissait pas du tout. Fini l’isolement, on faisait partie d’une belle et grande famille, le Clan Falardeau. Un grand sentiment d’appartenance m’habite depuis 1994. J’avais très hâte de répéter l’expérience. Je serai donc présente le 28 août 2022 avec mon frère Donat et ma sœur Réjane. Merci d’avoir organisé ces retrouvailles.
Qu’on se retrouve au Trait-Carré de Charlesbourg en 1994 montrait déjà notre attachement au Clan Falardeau. À Loretteville, ma ville natale, il y avait peu de Falardeau et seulement une famille était cousine de mon père Léopold. Ce dernier côtoyait des cousins Falardeau qui demeuraient à L’Ancienne-Lorette, ville où est situé l’aéroport de Québec.
Ces retrouvailles des 25 et 26 juin 1994 furent deux journées inoubliables. Ce qui m’avait impressionnée, c’était de voir la carte géographique montrant où vivaient les Falardeau dans le monde. Une dame Falardeau vivant aux États-Unis était présente et nous avions beaucoup parlé avec elle puisque mon « chum » et elle avaient en commun une décapotable. Il y a bien des moyens de tisser des liens. La veille de cette rencontre, mon père était avec nous, mais nous n’avions pas apporté notre appareil photo, malheureusement.
Un heureux hasard fait que nous sommes maintenant membres de l’Amicale Falardeau. Mon père Léopold nous parlait déjà de notre descendance huronne. Je continue à chercher les liens entre les Falardeau et les Hurons. Il me manque des informations pour obtenir mon certificat sécurisé de statut d’Indien ou ma carte de métis. J’aimerais rejoindre Louis Falardeau, fils de Paul-Émile Falardeau, qui a vécu à Loretteville.
Merci aux personnes qui organisent cette rencontre des 27 et 28 août 2022 à Québec.
J’ai très hâte de socialiser avec les membres de la famille agrandie des Falardeau.
Sur la photo, je suis à la gauche puis, de gauche à droite, il y a Donat, mon frère, ma cousine Louisette, fille d’Alfred et ma sœur Céline. Nous sommes toujours en vie et pour l’énergie, ça dépend des heures!!!
Peu de gens le savent, mais nous avons l’honneur d’avoir un véritable guerrier parmi les Falardeau. Il ne s’est pas battu aux côtés de nos ancêtres, mais il s’est battu toute sa vie avec force, détermination et résilience contre la maladie et il a perdu son combat le 30 janvier 2022. Il n’avait que 15 ans, mais il avait une grande sagesse et une grandeur d’âme. C’était Anthony Falardeau, mon fils et le petit-fils de Donat Falardeau.
Vous avez eu l’occasion de vous inscrire avant le 31 mai. Plusieurs l’ont fait, mais certains nous ont sensibilisés au fait que, notamment en raison de la COVID, il était difficile pour eux de s’engager sans pouvoir prévoir si longtemps à l’avance la situation qui prévaudra à cette date, notamment leur état de santé. D’autres souhaitaient simplement attendre avant de s’engager.
Le conseil d’administration a donc décidé de relancer les inscriptions, en séparant les événements en deux parties.
Le conseil d’administration de l’Amicale Falardeau est heureux, en 2022, de pouvoir enfin vous convier à un rassemblement annuel en personne, après deux années où le virtuel avait pris toute la place. Le dixième anniversaire de notre association aurait dû être souligné en 2021, mais le tout a été reporté à cette année. Cette fois, ce sera la bonne.
Pour souligner notre événement spécial, qui se tiendra à Québec, nous vous proposons des activités se déroulant le samedi soir 27 août 2022 et le dimanche 28. Vous pouvez choisir de participer à toutes ou de seulement retenir celles de la journée du dimanche. La description des activités suit après le tableau des prix ci-dessous. Pour celle du samedi soir, le nombre de places est limité. Ainsi, elles seront attribuées selon l’ordre d’entrée des inscriptions.
Quand on fait une recherche sur les premiers auteurs québécois, on tombe généralement sur Philippe Aubert de Gaspé, auteur de Les Anciens Canadiens en 1863 et Louis Fréchette, qui a publié son premier recueil de poèmes la même année. Ceux qui les précèdent, comme Fleury Mesplet, Pierre du Calvet, Joseph Quesnel ou monseigneur Joseph Octave Plessis, ont été soit journalistes et éditeurs ou auteurs d’essais historiques, juridiques, politiques ou religieux.
Cela ne signifie pas qu’aucun Québécois ne composait de textes avant 1800. Ceux-ci étaient surtout des chansons ou des contes, qui ont souvent été transmis par la tradition orale et édités beaucoup plus tard dans des recueils consacrés aux temps anciens. C’est le cas de La complainte qui aurait été écrite par Jacques Frichet, aussi appelé Fréchette, le 21 janvier 1747, donc sous le régime français.