Au sujet de la base de généalogie

C’est par l’entremise d’Heredis Online que l’Amicale Falardeau publie les données généalogiques relatives à ce patronyme ainsi qu’à ceux des familles qui y sont liées. Heredis Online est strict en ce qui concerne la publication de données généalogiques propres aux naissances datant de moins de 120 ans. Il s’agit de la loi européenne mais, au Québec, la période de 100 ans est actuellement appliquée. L’Amicale Falardeau préfère être prudente et respecte la confidentialité mise en vigueur par Heredis Online. Ainsi, voici les renseignements que vous obtiendrez :

  • les données de personnes nées il y a plus de 120 ans sont publiées avec tous les détails;
  • pour les personnes nées il y a moins de 120 ans, mais dont on connaît le décès, seuls le nom et le prénom sont fournis;
  • les personnes dites confidentielles (vivantes ou dont le décès n’est pas connu) sont exclues; vous ne verrez qu’un carré dans lequel il est écrit Masqué.

Pour accéder à la base de données généalogique des Falardeau, cliquez ici. Vous serez invités à créer un compte gratuit sur Heredis Online, ce qui vous permettra ensuite de consulter ces données. Conservez votre identifiant et mot de passe pour votre prochaine visite.

Nos ancêtres Falardeau

FALARDEAU /FOLLARDEAU /FOULARDEAU / FOLARDEAU / FALERDEAU / PHALARDO / FAULLARDAUX / PHARLARNEAU

Si vous portez le nom de Falardeau, où que vous soyez dans le monde, il y a plus de 99 % des chances pour que vous soyez un descendant de Guillaume Follardeau et Marie Ambroise Bergevin. En effet, en France, nos ancêtres ont surtout porté le nom de Follardeau ou Folardeau. De plus, ils ont laissé très peu de descendance. À notre connaissance, la dernière Folardeau vivant dans la région du Poitou-Charentes est décédée à Sérigny, le 1er octobre 2006. Voici donc quelques informations sur Guillaume Follardeau et sa famille.

Guillaume est le fils de Pierre Follardeau, laboureur demeurant à Bignay en Charente-Maritime et de Jeanne Cousteau. Nous savons que Pierre et Jeanne se sont mariés avant le 23 août 1654, puisqu’à cette date Pierre Follardeau est présent au contrat de mariage du frère de Jeanne, Gilles Cousteau, et il est identifié comme « beau frère par alliance ». Le couple eut au moins quatre enfants :

  • 1. Guillaume, ancêtre de tous les Falardeau d’Amérique. Si on se fie à l’âge donné à son décès (70 ans, en 1726), il serait né vers 1656. Si on croit plutôt l’âge donné lors de son hospitalisation à l’Hôtel-Dieu de Québec (25 ans, en 1694), il serait plutôt né vers 1669. Je penche plutôt pour cette seconde année, car c’est alors lui qui donne son âge alors qu’aucun proche n’est présent à son décès. Il se serait alors marié à 25 ans plutôt qu’a 38 ans s’il était né en 1656.


    Guillaume vient en Nouvelle-France comme soldat des troupes de la Marine, dans la compagnie du sieur de Saint-Jean, probablement en 1687.


  • 2. Jean, qui assiste au mariage de Guillaume en 1694. Ce qui amène à présumer qu’il était son frère. Selon l’âge donné lors de ses trois hospitalisations en 1690 et 1691, il serait né vers 1668. On sait peu de lui, sauf qu’il fut meunier à Château-Richer, où il fut inhumé le 8 décembre 1726. L’acte de décès note 1727, mais il s’agit d’une erreur car l’entrée suivante a été faite le 12 janvier 1727 et les précédentes en 1726.


    Des informations transmises par le généalogiste Émile Falardeau, deuxième président de la Société généalogique canadienne-française, laissent croire qu’il aurait lui aussi été soldat et aurait été blessé lors du siège de Québec en 1690. La mention suivante trouvée par Georges Falardeau dans le livre d’Ernest Myrand, Sir William Phips devant Québec : histoire d’un siège, laisse croire qu’il aurait pu avoir été dans la milice et participé à la bataille : « Jean Falardeau, engagé du Séminaire, blessé après le 18 octobre 1690… » (page 264) — Voir Le Feu Ardent, volume 4, no 2 ou cette page de notre site. Notons que la bataille contre Phips s’est déroulée du 16 au 20 octobre.


  • 3. Jeanne, dont nous ignorons l’année de naissance, qui passe un contrat de mariage devant le notaire Lozeau avec Jean Meusnier dit Saintonge au village de La Groie, à Bignay, le 12 septembre 1688. Le couple aura au moins sept enfants, tous baptisés à Saint-Savinien entre 1689 et 1703 : Pierre, Jean, un second Pierre, Jeanne, Jacques, Simon et un second Jacques;

  • 4. Enfin Élie, baptisé le 6 octobre 1664 aux Nouillers, paroisse voisine de Bignay.


Deux des quatre enfants, Guillaume et Jean, ont émigré en Nouvelle-France au 17e siècle. Jean n’aura pas de descendance, si bien qu’on peut affirmer que tous les Falardeau d’Amérique descendent de Guillaume Follardeau.

Guillaume épouse Marie Ambroise Bergevin le 25 janvier 1694 à Beauport. Le couple Follardeau-Bergevin aura neuf enfants, trois filles et six garçons :

  • 1. Jean, né le 7 novembre 1694 à Beauport, qui épouse Marie Bélanger le 23 novembre 1722 à Charlesbourg;
  • 2. Guillaume, né le 8 juillet 1696 à Beauport, qui épouse Marie Jeanne Renaud le 28 février 1718 à Charlesbourg;
  • 3. René, né le 14 novembre 1698 à Beauport, qui épouse Marie Charlotte Renaud le 10 novembre 1727 à Charlesbourg;
  • 4. Louis François, né 25 mars 1704 à Charlesbourg, qui épouse Marie Élisabeth Gervais Talbot le 3 février 1728 à Charlesbourg;
  • 5. Marie Ambroise, née le 6 mars 1707 à Charlesbourg, qui épouse Jacques Savard le 14 novembre 1724 à Charlesbourg, puis Étienne Bédard le 13 janvier 1749 à Charlesbourg;
  • 6. Charles, né le 3 octobre 1709 à Charlesbourg, qui épouse Marguerite Savard 15 juin 1739 à Charlesbourg;
  • 7. Marie Marguerite, née le 2 octobre 1712, qui épouse Étienne Bois le 13 novembre 1730 à Charlesbourg, puis Pierre Lesacque le 7 avril 1750 à Québec;
  • 8. Marie Françoise, née le 12 octobre 1715, qui épouse Pierre Lheros le 19 janvier 1739 à Charlesbourg;
  • 9. Enfin Jean François, né le 6 janvier 1719 à Charlesbourg, qui épouse Marie Josephte Savard le 1er mai 1747 à Charlesbourg.

Le troisième enfant, René, a eu trois fils qui n’ont pas eu de descendance. À part quelques personnes ayant pris le nom de Falardeau à la suite d’une « adoption » par un Falardeau, les Falardeau descendent donc tous d’un des cinq autres garçons, Jean, Guillaume, Louis François, Charles et Jean François.

Comme à peu près aucun d’eux ne savait écrire, ils ont dû s’en tenir aux curés et notaires qui ont écrit leur nom de diverses façons, mais leurs descendants, du moins en Amérique du Nord, semblent tous aujourd’hui porter le nom de Falardeau.

Voici une liste des différentes graphies que nous avons répertoriées : Falardau; Falardaut; Falardaux; Falardeau; Falardeaue; Falardeaux; Falardo; Falardot; Falerdan; Falerdau; Falerdeau; Falerdeaux; Falerdo; Fallardau; Fallardeau; Fallardo; Fallordeau; Faulardaux; Faulardo; Faullardaux; Folardeau; Folardeaux; Folardo; Folerdau; Follardaux; Follardeau; Fouladaux; Foulardau; Foulardeau; Foulardo; Fourlardeau; Phalardau; Phalardaux; Phalardeau; Phalardo; Phalerdeau; Phalerdo; Pharlarneau; Pharlerdo;

Amicale Falardeau : info@falardeau.ca