André est né le 15 mars 1936, deuxième enfant d’Armand de Bellefeuille et de Clarina (Claire) Falardeau. Tout jeune il s’intéresse à l’art dramatique, choisissant d’étudier avec les prestigieux professeurs qu’étaient Jean Gascon, Georges Groulx, Guy Hoffman et François Rozet, chez qui il a d’ailleurs rencontré Yvon Deschamps.


A l’âge de 19 ans, en 1955, il participe à la série télévisée Radisson pour Radio-Canada. Il foule ensuite les planches de La Roulotte, dirigée par Paul Buissonneau, et joue aussi bien en français qu’en anglais. Cette scène mobile se déplaçait dans les parcs de la ville et permettait aux enfants de tous les quartiers de Montréal d’avoir accès à l’art et à la culture. Cet engagement envers la jeunesse sera d’ailleurs au coeur de son parcours professionnel.


Comme comédien, il participera à plusieurs émissions radiophoniques et jeunesse, toujours à Radio-Canada.


A partir de 1961, il devient l’assistant de Pierre Gauvreau sur les séries CF-RCK, Pic et Carillon, Rue de l’Anse et D’Iberville. Puis il devient réalisateur et se démarque avec, entre autre, Bobino, La boite à surprises, La souris verte et Jeunesse oblige.


En 1968, on lui offre de faire partie de l’équipe qui fondera Radio-Québec. A titre de réalisateur et producteur, il créera la populaire série Les Oraliens. Puis il fera le saut du côté de la direction devenant tour à tour directeur de la création et de la production, directeur de la diffusion, directeur des programmes, directeur des relations internationales et enfin directeur des acquisitions et co-productions.


Choisi pour représenter le Québec, André oeuvre ensuite à TV5, consortium international des télévisions publiques de France, de Belgique, de Suisse, du Canada et du Québec. Il quittera ses fonctions aux Affaires réglementaires en 1997 alors que Radio-Québec ferme ses portes pour renaître sous le nom de Télé-Québec.


Parallèlement à toutes ses activités professionnelles, André participe en tant que président à la fondation de la radio communautaire CHAI-MF en janvier 1979, à Châteauguay.


Même si André a touché à plusieurs aspects de notre milieu artistique, les témoignages de ses anciens collègues vont tous dans le même sens. André était un professionnel aguerri, qui avait à coeur la perfection dans toute chose. Il ne comptait ni ses heures ni ses efforts pour arriver au but visé.


Ce texte est extrait de l’hommage rendu par ses enfants à l’occasion de son service funèbre.

  1. François Falardeau says:

    Je ne savais pas que mon cousin avait fait tout cela. Bravo, il mérite bien de figurer dans les Personnalités et célébrités.