(Ce texte de François Falardeau a été originalement publié dans le Bulletin mensuel de l’Amicale généalogique Falardeau, volume 3, numéro 2, mars 2010.)

Dans le numéro 5 du volume 2 du bulletin (ou sur cette page de notre site), parlant de Jean Bergevin, je citais Langlois : « Il promettait de faire pour le printemps suivant deux « bereaux » au jardin de la terre de Saint-Jean, un le long de la grande allée du jardin et un autre qui traversera l’allée où est plantée la vigne ». J’invitais les membres qui le sauraient à me dire ce qu’est un bereau. J’avais reçu une réponse, que je croyais avoir publiée, mais je constate que j’avais omis de le faire. Mieux vaut tard que jamais.

Alain Falardeau écrivait : « À la page 143 du livre de Michel Langlois La paléographie ou l’art de déchiffrer les écritures anciennes, on retrouve le mot écrit BERREAU, soit CHARMILLE en français moderne. En voici la définition de Wikipedia :

  1. Une charmille est une allée (éventuellement couverte) ou une forte haie taillée constituée de charmes.
  2. Le mot désigne aussi un plant de petits charmes.

Les charmilles — au sens numéro 1 — ont souvent la caractéristique de ne pas être dégarnies en hiver, grâce au caractère marcescent du feuillage du charme. Du point de vue de l’agriculture et de l’écologie, une propriété intéressante de la charmille est d’attirer des colonies entières de mésanges qui débarrassent les cultures de leurs insectes parasites.

Une des charmilles les plus intéressantes d’Europe se trouve sur la commune de Theux, en Belgique. Créée en 1895 et aujourd’hui classée, elle est constituée de 4700 plants incurvés en un véritable tunnel végétal long de 573 mètres ».

Merci Alain.