par France Michel
Né à Québec en 1954, Raymond Falardeau est le fils d’André Falardeau (Un Falardeau aux commandes de bombardiers pendant la Seconde Guerre mondiale), ancien militaire, et de Doreen Reed, originaire de York en Angleterre. Très jeune, il est attiré par l’histoire et la géographie et il confie que la bibliothèque de son oncle Claude Michel, agent de voyages, était un trésor inestimable de ressources sur lesquelles il aimait jeter un œil. Ce sont un peu tous ces beaux livres qui ont fait naître en lui le désir d’en apprendre davantage. En 1972, après des études en sciences pures au Cégep Limoilou, Raymond se joint aux Forces armées canadiennes. Il y fera carrière une vingtaine d’années comme ingénieur de bord pour l’Aviation royale canadienne. Ses affectations le conduiront à l’extérieur du Canada, notamment en Norvège, en Allemagne et au Moyen-Orient.
Il change ensuite de carrière et est engagé au Service de sécurité du Casino de Charlevoix. Il y passera 23 années au cours desquelles il fera la chasse à la fausse monnaie ou verra au maintien de l’ordre dans les lieux. Son passé militaire tout comme celui de son père le garde cependant en contact avec le milieu de l’armée. C’est ainsi qu’il devient bénévole au Musée des Voltigeurs de Québec, en 1991. Pour les personnes qui l’ignorent, les Voltigeurs ont été une unité d’infanterie légère formée au printemps 1812 quand la menace d’une guerre imminente a poussé les Britanniques à consolider leur force militaire en Amérique du Nord. Les Voltigeurs se démarquèrent à plusieurs reprises, notamment lors de la bataille de Châteauguay. L’unité a par la suite été intégrée au 57e Bataillon du Corps expéditionnaire canadien pour devenir un régiment des Forces armées canadiennes lors de la Seconde Guerre mondiale.
C’est donc au Musée des Voltigeurs de Québec que Raymond Falardeau fait son apprentissage des techniques de conservation de pièces de collection, de celles visant leur authentification et de l’établissement de leur valeur. Cela répond à merveille à ses rêves d’enfant, lesquels lui ont déjà fait trouver différents objets qui trônent dans sa collection personnelle, enrichie au fil du temps : un certificat à son nom de vol transatlantique à bord du Concorde, des éclats du bouclier thermique d’une des navettes spatiales, un fauteuil ayant appartenu à Louis Saint-Laurent (premier ministre du Canada de 1948 à 1957), un document signé de la main d’Hitler, le poste de radio de Duplessis, des uniformes de soldats, des clairons, des drapeaux…
En 2006, il est nommé conservateur du Musée des Voltigeurs de Québec. Avec une équipe de neuf personnes, il veille sur une collection de 12 000 objets. Malheureusement, en 2008, un incendie détruit le Manège militaire, qui abrite la collection. Heureusement, Raymond et son équipe parviennent à sauver 95 % de l’ensemble. Le tout retrouvera sa place d’honneur lors de l’ouverture prochaine du nouveau Manège militaire en 2018.
Pendant toutes ces années où il cumule ses fonctions au Casino de Charlevoix et celles de conservateur du Musée des Voltigeurs de Québec, Raymond Falardeau poursuit sa passion des recherches historiques. Un soir d’hiver, alors qu’il cherche des renseignements sur un bataillon, Raymond décide d’écrire sur un partie d’histoire méconnue de la région de Charlevoix. Cela prendra finalement la forme d’un livre, le premier jamais écrit sur le passé militaire de Charlevoix de 1763 à 1901 : L’histoire militaire de Charlevoix racontée, de la période écossaise à une milice fédérale 1763-1901.

Plus de sept ans seront nécessaires pour voir l’aboutissement de ce travail méticuleux, lequel est aujourd’hui reconnu au Canada et aux États-Unis par les historiens. Le livre a été publié en 2013. Les généalogistes seront heureux d’y trouver une liste d’officiers et de sous-officiers qui ont vécu dans la région de Charlevoix et pour lesquels on précise les années de leur présence, leur grade ainsi que leur localité de résidence. Le livre se distingue également pour sa contribution à l’histoire militaire canadienne.
Raymond Falardeau a aussi signé plusieurs chroniques dans Québec Sciences et la Revue d’histoire de Charlevoix. Sa passion pour les événements historiques, sa mémoire phénoménale et le soin méticuleux avec lequel il effectue ses recherches font de lui une personne qui peut raconter des anecdotes pendant des heures, très intéressante à écouter. On peut d’ailleurs le voir en pleine action dans une vidéo sur YouTube, où il nous fait visiter la Tour Martello no 4 à Québec, une tour de défense militaire ayant plus de 200 ans.
Actuellement, Raymond travaille à retracer les Falardeau ayant servi dans l’armée américaine, peu importe l’époque. Cette fois encore, l’histoire des Falardeau dépasse nos frontières. Récipiendaire du Médaillon des Forces canadiennes pour service distingué, Raymond Falardeau, grâce à ses recherches, fait rayonner de belle façon notre patronyme. Bravo!
Raymond est un descendant de la lignée de Charles Falardeau.
Jean Falardeau says:
Bonjour.
Je suis un neveu de Cyril, Michel et cousin de Yves Falardeau. J’aimerais en savoir plus et me procurer votre livre. Aussi André votre père avait-il un lien avec Adrien Falardeau, mon grand-père. Merci!
France Michel says:
Bonjour Jean, je transmets votre message à Raymond Falardeau. Malheureusement, le livre est épuisé pour la vente, mais il est empruntable dans certaines bibliothèques. Peut-être pouvez-vous aussi vérifier sur le site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Quant à votre demande sur la généalogie familiale, je vous réponds à votre adresse privée pour respecter la confidentialité des renseignements personnels. Merci pour votre intérêt envers l’Amicale Falardeau.
France Michel
Vincent Lafond says:
Est-il toujours possible de se procurer la publication:L’histoire militaire de Charlevoix racontée : De la période écossaise à une milice fédérale (1763-1901)? Si oui où? nous aimerions une copie pour notre bibliothèque.
France Michel says:
Bonjour Monsieur Lafond, désolée du retard à prendre connaissance de votre demande. Nous l’avons transmise à l’auteur du livre pour qu’il puisse vous répondre.
France Michel
Daniel Sigouin says:
Bonjour Mr. Falardeau
j’ai une épée de la 2e guerre mondiale un souvenir de mon père le sergent-major Armand Sigouin du R22eR et je voudrais le faire restaurée,
Voici mes coordonnés:
Renseignements personnels cachés
Daniel Sigouin
Merci
France Michel says:
Bonjour Monsieur Sigouin,
Nous transférons votre message à M. Falardeau. Pour protéger vos renseignements personnels, nous avons retiré vos coordonnées pour ne pas qu’elles soient accessibles publiquement.
Merci!
Boudreault paul aime says:
Bonjour m falardeau ici paul boudreault pourriez vous mappeler au no 418 (numéro masqué par l’administrateur du site pour confidentialité) au sujet du canon que vous etes venu voir a beauport merci
France Michel says:
Bonjour, nous acheminons votre message à M. Raymond Falardeau. Merci!
Paul says:
Faut que je parle à m falardeau je suis de beauport et il y a quelques années j’ai fabriqué une œuvre d’art qui saurait surement plaire et agrementer votre musée c’est une oeuvre entierement faite a la main et unique . Si vous aviez l’amabilité de m’appeler svp mon nom est paul je suis au 418 … merci
France Michel says:
Bonjour, je transfère l’information à M. Falardeau. Pour protéger votre confidentialité, j’ai supprimé le reste de votre numéro de téléphone. M. Falardeau le recevra en message privé.
Brigitte Gilbert says:
je suis intéressée à me procurer votre livre qui m’apparaît fort intéressant,
d’autant plus que je suis originaire de Baie-St-Paul
S.V.P. veillez me contacter au xxx-xxx-xxxx ou sans frais au x-xxx-xxx-xxxx
quel en est le prix et où l’acheter
De Brigitte Gilbert
1285 de la Visitation Sainte – Foy
MHFalardeau says:
Bonjour Mme Gilbert, j’ai transmis votre message aux personnes concernées et vous aurez des nouvelles sous peu. J’ai masqué vos coordonnées personnelles dans votre commentaire pour protéger votre vie privée.
Au plaisir,
Marie-Hélène Falardeau Webmestre