par Georges Falardeau
Le texte de France Michel sur son oncle André Falardeau était particulièrement intéressant. C’était émouvant de voir le parcours de cet homme qui, volontairement et sans obligation, s’est enrôlé en sachant fort bien qu’il risquait de ne jamais revenir. Bravo aussi à France Michel, qui a eu l’idée de présenter ce document et de l’avoir fait d’une façon aussi intéressante.
En lisant ce texte sur André Falardeau, militaire, des souvenirs de mon enfance des années 1944-1946, période durant laquelle j’étais cadet de l’air du 131 Québec Rotary à Québec, sont revenus. Tout en faisant de l’entraînement militaire, j’étais aussi membre du corps de clairons et tambours.
Coïncidence, notre premier camp d’entraînement a été à Mont-Joli. Mes parents avaient signé pour que je puisse être autorisé à faire un tour dans un avion Anson deux moteurs. Nous devions porter un parachute pour notre sécurité. Chaque tour se faisait par groupe de quatre. Je garde de précieux souvenirs de cette période.

Quant à la maison Paul-Triquet où demeure André Falardeau, elle a été nommée ainsi en l’honneur du brigadier-général Paul Triquet, un autre héros de guerre. Paul Triquet a reçu la Croix de Victoria, la plus haute décoration militaire au sein du Commonwealth, accordée pour bravoure. Paul Triquet est le deuxième Canadien à avoir mérité cette distinction pendant la Deuxième Guerre mondiale et seulement trois Québécois francophones ont eu droit à cet ultime hommage, dont lui. On lui a rendu honneur à la Croix du Sacrifice sur la Grande-Allée à Québec. Mon souvenir est que j’étais présent à cet évènement avec l’escadrille des cadets de l’air. Sur internet, on mentionne que des dignitaires ainsi que des cadets y assistaient. Comme l’acte de bravoure est survenu en 1943 et que l’honneur a été rendu par la suite, cela me semble plausible. Bravo encore d’avoir publié ce texte.
Boutet Christian says:
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