(Ce texte de François Falardeau a été originalement publié dans Le Feu Ardent, volume 4, numéro 2, juin 2014.)
Les faits cocasses ne sont pas toujours drôles, c’est tout le contraire pour les deux présentés ci-dessous.
Trois décès en quatre jours
Le couple Joseph Lévi Falardeau – Esther Lebel dit Beaulieu, qui avait déjà perdu un enfant, Joseph Lévi, né le 4 octobre 1861 et décédé le 14 mai 1862, avait quatre enfants vivants le 2 janvier 1871. Le 6, il n’en restait plus qu’une!
En effet, le 2 janvier, Louis, né le 31 mars 1863, et Joseph Arthur, né le 27 juillet 1867, meurent. Ils sont inhumés le 4. Le 6, Joseph Lévi (le second à porter le même prénom), né le 4 janvier 1866, meurt à son tour; il sera inhumé le 8. Le célébrant n’indique pas la cause de ces décès.
Il ne reste plus que Marie Esther Anna, née le 18 octobre 1864, qui survivra et épousera Pierre Savard le 22 novembre 1897.
La vie très courte d’un baptisé
Malheureusement, on voit souvent dans les registres des enfants morts-nés, qui sont généralement ondoyés à la maison mais ne portent pas de nom parce qu’ils ne sont pas baptisés; ils sont identifiés comme anonymes. Mais parfois, on est baptisé et c’est à peu près tout ce que la vie nous offre!
Hilaire, fils d’Hilaire Falardeau et de Marie Chartré, est né le 28 novembre 1866 et a été baptisé le 28. Il est décédé ensuite le même jour (à son retour à la maison?) et a été inhumé le lendemain. Quelle courte vie terrestre pour ce baptisé!