(Ce texte de Georges Falardeau a été originalement publié dans Le Feu Ardent, volume 1, numéro 1, juin 2011.)
Projet présenté à l’assemblée de fondation de l’Amicale Falardeau le 9 avril 2011.
Maintenant que l’Amicale est devenue une association, nous pourrions penser à nous doter d’un blason qui pourrait être représentatif du patronyme Falardeau.
Dans toutes mes recherches, je n’ai rien trouvé qui pourrait laisser croire qu’il existe un blason Falardeau présentement. Dans le but d’assurer l’authenticité des composantes du blason, il serait bon d’énumérer les principes de base qui peuvent conduire à la production d’un tel blason.
Sur ce site Internet , on retrouve une liste de questions-réponses sur l’Art héraldique.
Qu’est-ce que l’héraldique ?
L’héraldique est la science des armoiries. Les armoiries ou blasons sont des emblèmes qui représentent une personne, une famille ou une collectivité (pays, province, ville, corporation, etc.); elles sont apparues dès le XIIe siècle; leur composition doit suivre des règles très précises.
Qui a le droit de porter un blason ?
Aujourd’hui, tout le monde. En fait, dans presque tous les pays l’usage du blason est libre. Seules l’Angleterre et l’Écosse possèdent une législation très restrictive dans ce domaine. Toute personne soucieuse de concrétiser dans un symbole ses valeurs personnelles ou familiales, tous les amoureux de l’histoire et de la tradition peuvent porter un blason. L’essentiel est de respecter les règles et les lois de l’héraldique et de ne pas s’attribuer un blason d’autrui.
Comment rechercher un blason familial ?
Pour savoir si un blason familial existe déjà, il faut le rechercher dans des recueils d’armoiries, que l’on nomme armoriaux. Ces rares et volumineux ouvrages contiennent la description (et parfois le dessin) des armoiries de très nombreuses familles. Certains de ces armoriaux sont accessibles sur le Web. Lorsque l’on ne possède pas assez d’éléments généalogiques pour établir un lien certain entre une personne et un blason ancien, il convient de personnaliser ce dernier. Ainsi, le nouveau possesseur aura la garantie de l’originalité de ses armoiries.
Que faire si vous ne retrouvez pas de blason ?
Dans le cas où on ne retrouve pas de blason historique, on peut en réaliser un selon l’antique usage des armes parlantes qui représentent en figures héraldiques l’étymologie et la signification du nom de famille, ou créer des armoiries à partir des traditions familiales (origines géographiques, métiers, emblèmes, etc.).
Comment enregistrer un blason ?
Les Britanniques et les Espagnols peuvent faire enregistrer leurs armoiries par les autorités compétentes de leur pays. Les Français, les Américains et toutes les personnes originaires d’autres pays du monde peuvent faire enregistrer leurs armoiries dans un Armorial privé. Nous vous proposons en effet d’enregistrer vos armoiries dans Le Grand Armorial International. C’est gratuit.
Voici ce qui est textuellement retrouvé sur ce site Internet. À la suite de ces informations, je vais expliquer comment je suis arrivé à la composition du blason qui pourrait être représentatif de l’Amicale Falardeau. Ce blason n’est pas nécessairement une composition finale, mais seulement une base de ce que pourrait être le blason.
Histoire de Saintonge
La Saintonge était une province de l’ouest de la France, s’étendant sur les départements actuels de la Charente et de la Charente-Maritime. Sa capitale était Saintes.
Histoire : la Saintonge correspond au pays de la tribu celtique des Santones dont Saintes était la capitale. Détachée de la Celtique, elle fut incluse à l’Aquitaine, puis occupée par les Wisigoths en 419. Reconquise par les Francs de Clovis en 507, au profit du Regnum Francorum, elle fut intégrée à une grande Aquitaine, mais morcelée et divisée. Puis elle passa à l’Angleterre pour être entièrement reprise par Bertrand Du Guesclin en 1371 et réunie à la Couronne par Charles V en 1375. Ce pays profitera d’un certain essor économique où le protestantisme s’implantera très fortement.
Origine du drapeau saintongeais : le drapeau de la Saintonge est celui issu des armes héraldiques de la province. La mitre serait celle de saint Eutrope, premier évêque de la Saintonge. Dans cette province, ce drapeau peut flotter en lieu et place des drapeaux logotypes, côte à côte avec le drapeau régional picto-charentais.
Officialisation : Il est enregistré par la SVO 01MR03. Ce drapeau est toujours utilisé de nos jours, par les structures administratives municipales et départementales du pays.
Taille des drapeaux picto-charentais : pour marquer son unité et sa particularité, mais aussi dans le but d’avoir une politique vexillologique cohérente, tous les drapeaux de cette province doivent être de mêmes proportions.
Proportions : 1/2 (1 unité de largeur sur 2 unités de longueur), conformément aux usages vexillologiques en Poitou-Charentes.
Texte et dessins : Thierry Gilabert
Coupé au premier d’argent et au second de sable au lion de gueules et lampassé d’azur brochant sur le tout.
Bignay
D’après Wikipedia, Bignay est une commune française située dans le département de la Charente-Maritime, région Poitou-Charentes. Elle comptait 321 habitants en 1999.
Blason proposé

Description du blason
L’écu : Un écartelé en quatre parties comme le blason de Bignay, du modèle français moderne après 1376.
Couleur de l’écu : bleu aux couleurs de la Saintonge.
Premier écartelé : lys d’or de Saintonge.
Deuxième écartelé : épervier d’or de Bignay.
Division du blason : tout en étant représentatifs d’une croix dans le blason Falardeau, les deuxième et troisième fascés des armoiries de Bignay étaient des écharpes que les guerriers portaient pour aller à la guerre ou au combat entre eux (informations obtenues verbalement du maire de Bignay par François Falardeau). Les couleurs de cette croix sont les mêmes que celle des écharpes. Vous remarquerez que les lignes ne sont pas continues, ce qui représente le croisement des épées.
Troisième écartelé : la gerbe de blé est représentative de la famille de Guillaume et Marie-Ambroise, les épis représentent la multiplication de la famille, le cordon le lien familial, en plus la gerbe représente la culture de la terre.
Quatrième écartelé : l’arbre représente le labeur d’un défricheur et tous les efforts que l’ancêtre a pu mettre pour arriver à survivre et remplir ses obligations de censitaire.
La devise : après les recherches sur le déplacement de notre ancêtre, il y a deux mots qui se dégagent de toute cette recherche, loyal et serviable.
Loyal : dans toutes les recherches sur l’ancêtre, aucun acte notarié ne parle de chicane avec des voisins ou autres cas de dettes. Il s’est acquitté de ses obligations envers son beau-père qui, lors de son mariage avec Marie-Ambroise, l’avait aidé à s’établir sur une terre. Rien non plus n’est mentionné lors de son établissement à la Nouvelle Lorette.
Serviable : Il a été soldat et durant son service militaire a contribué à protéger la population de Beauport ; Gilles Falardeau a mentionné dans son article sur l’ancêtre que Guillaume venait aussi en aide à des personnes âgées.
Ses beaux-frères l’ont accompagné dans son déplacement vers la Nouvelle Lorette, il a certainement aidé ceux-ci à s’établir.
En conclusion, le fait que vous ayez eu l’idée avec vos deux frères de fonder l’Amicale des Falardeau, et de poursuivre des recherches sur notre ancêtre afin que tous profitent du résultat de vos découvertes renforce le mot serviable qui à mon sens est un trait de caractère transmis par notre ancêtre.
Comme je l’ai mentionné au début, ce document n’est que le préliminaire d’une recherche qui pourrait être plus poussée, comme cela pourrait aussi être soumis à l’approbation des membres en changeant certains éléments s’il y a lieu, ou gardé comme tel.