(Ce texte de Mario Falardeau a été originalement publié dans Le Feu Ardent, volume 3, numéro 2, novembre 2013.)
« …Je n’ai jamais vu Paris… » (Daniel Lavoie)
Je n’avais jamais vu la France, ni les îles du sud. En fait je n’avais jamais pris le gros avion, les petits, ça oui, mais pas les gros cigares volants comme le disait le capitaine Haddock1, descendant direct de François de Hadoque, capitaine de la marine de Louis XIV.
Je m’étais juré que mon premier voyage serait au pays de mes ancêtres. L’Amicale Falardeau m’en a fourni l’occasion. J’appréhendais un peu ce voyage, à cause de ma forme physique et d’une peur latente d’être couvé pendant six heures dans un oiseau de métal. Par bonheur, notre fille et son époux étaient du voyage et ils nous pilotèrent pendant 9 jours en petite Mercedes dans la campagne « françoise ».
Atterrir à Nantes ? Pourquoi pas !
« Dans la prison de Nantes, tam-di ledilidam… »!
Ah! La Bretagne! La légende du roi Arthur, la forêt de Brocéliande2, les menhirs de Carnac3, la musique celtique d’Alan Stivell4,5.
« Tri martolod yaouank… la la la…
Tri martolod yaouank i vonet da veajiñ (bis)
E vonet da veajiñ, gê!
E vonet da veajiñ (bis)
Trois Falardeau y avait tra la la….et partirent en voyage…
Gant ‘n avel bet kaset… la la la…
Gant ‘n avel bet kaset beteg an Douar Nevez (bis)
Beteg an Douar Nevez, gê!
Beteg an Douar Nevez (bis)
Le vent les a poussés au-dessus de Terre-Neuve…tra lala !
Hag e-barzh ar veilh-se… la la la…
Hag e-barzh ar veilh-se e oa ur servijourez (bis)
À la pierre du moulin, ils rencontrèrent une serveuse…
Où avons-nous fait connaissance?
Pelec’h hor graet konesañs, gê !
Pelec’h hor graet konesañs (bis) En Naoned er marc’had… la la la… En Naoned er marc’had on-oa choajet ur walenn (bis)
C’était au marché de Nantes, nous avions choisi un anneau…
À suivre, Mario Falardeau
2. Brocéliande
3. Carnac